La voix
La voix-thérapie permet de dépasser ses peurs, gérer ses émotions et stimuler ses énergies.
Le corps se souvient – en deçà de notre conscience – d’interdits ou de semonces du genre: «Baisse le ton!», «Cesse de crier!», «Pas si fort!». Il s’est donc organisé pour retenir le son à notre insu. Ainsi, l’inhibition et la répression face à l’expression personnelle découlent souvent d’expériences relationnelles plus ou moins difficiles. La gêne peut aussi représenter un frein important à l’expression vocale.
Le rapport qu’une personne entretient avec sa voix est un reflet du rapport qu’elle entretient avec elle-même et le monde en général. Dans ce contexte, l’expérimentation vocale devient un précieux outil d’apprivoisement de soi et de l’Autre.
Alors, un processus de réappropriation des forces créatrices se met en place.
TECHNIQUES UTILISÉES
Un des objectifs fondamentaux de LA VOIX OUVRE SUR LE MONDE est de créer un environnement permissif, particulièrement favorable à l’expression vocale, personnelle et artistique. Les techniques psychothérapeutiques utilisées comprennent notamment le reflet, l’interprétation des manifestations de l’inconscient (rêves, actes manqués, lapsus), l’insight et le travail corporel.
Devenir plus conciliant avec soi-même
Dans mes ateliers, j’aide les participants à utiliser autant leur souffle que leur voix de manière à stimuler une connexion avec leur monde intérieur. Et dans ce monde, ils reconnaissent des sensations et des émotions qui leur sont familières. Mais ils découvrent aussi des émotions nouvelles, parfois surprenantes ou même difficiles à recevoir.
Pour évoluer face à son expression, on doit sentir que quelqu’un écoute (tout le monde chante aisément seul sous la douche…). Dans un premier temps, ce sera donc moi – la thérapeute – qui serai à l’écoute, en séance individuelle ou dans un contexte de groupe. Ce genre d’expériences donne une toute nouvelle perspective de soi et permet graduellement aux participants de vivre davantage d’intimité avec les Autres.
Au fur et à mesure, on acquiert une conscience élargie et, surtout, on devient plus conciliant avec soi-même.